vineri, 14 ianuarie 2011

Yves Montand - Biographie


Ivo Livi, alias Yves Montand, est né le 13 octobre 1921 en Toscane, à Monsummano Alto. On le surnommait donc Ivo Alto à ne surtout pas confondre avec le cycliste Ivan Basso. Sa famille est donc d’origine italienne mais chez les Livi, primo on est communiste et deusio on le cultive. Montand se retrouve donc à quitter l’Italie dès 1923 suite à la prise de pouvoir du Duce Jean-Claude. Papa Livi aimait certes Florence, mais maintenant que le Mickey avait remplacé Michel-Ange, pas de compromis possible.
Mais autant vous dire qu’être le rital de service sans le sou dans la France des années trente, avec en bonus un nom à consonance juive, ça vous rend rapidement nostalgique de Claude Barzotti (qui accessoirement est né à Châtelineau en Belgique, mais on comprend l’idée). Ivo Livi devient alors Yves Montand mais cela n’aidera en rien sa famille puisqu’on lui répétera en permanence à propos de sa sœur ou de sa mère : « Mais elle est pas juive Montand ? » Quand on vous dit qu’à cette époque QI faisait essentiellement référence au chant d’un oiseau, vous allez peut-être finir par nous croire.
Quoi qu’il en soit, il faut rapidement arrondir les fins de mois parce que la fabrique de balais du père, certes magnifique, ne permet pas de nourrir la famille, ce qui rend la situation explosive. Montand se retrouve donc dès onze ans à enchaîner les petits boulots. La famille le croit même perdu quand il obtient son CAP de coiffure à quatorze ans. Son père déclare même : « Vous verrez, on le croisera bientôt sur les planches à faire la danseuse. » Il ne croit pas si bien dire puisque dès 1938, Yves Montand bouge son cul et devient chauffeur de salle dans un cabaret marseillais. Le principe est simple, il doit s’assurer en hiver, quand les spectateurs arrivent, qu’ils ne se gèlent pas les fesses quand ils s’assoient. Il rencontre un franc succès avec les sièges du fond pour ensuite carrément passer sur scène se rendant compte que faire rire le public était particulièrement efficace.
Ses imitations font merveilles mais nous sommes en 1941 et notre ami Yves Montand est supposé partir faire un séjour linguistique en Allemagne. Il évite de peu une rafle Schumacher et sa carrière prend alors une orientation décisive. Montand part à Paris pour tenter sa chance dans les cabarets. Il y rencontre alors Edith Piaf dont il fait la première partie et même la suivante à domicile puisqu’ils seront amants pendant cinq ans. Mais probablement dû à des relents de son épisode de coiffeur, c’est elle qui l’introduit dans le show-biz parisien. A la fin de la guerre, Yves Montand est devenu une vraie star du music-hall et on commence même à entrevoir un début de carrière au cinéma.
Du Salaire de la Peur en 1953 (amis puristes, nous ne tenons pas compte des petits rôles précédents à intérêt limité, oui Sylvester Stallone avait joué dans des films avant Rocky, mais le jour de naissance chez Internetalis, c’est celui où la star devient star, pas celui où il fait figurant pour Ben Hur) à IP5 en 1991 (avec Yves Montand, la fin de carrière est facile à définir puisqu’il meurt sur le tournage), notre star jouera donc dans un répertoire particulièrement varié avec toujours autant de succès : l’étude de mœurs avec César et Rosalie aux côtés de Romy Schneider, le film policier avec Le Cercle Rouge, la comédie avec La Folie des Grandeurs de Gérard Oury, le film politique avec L’Aveu ou Z, le film du dimanche soir sur M6 avec Ma Geisha, le drame avec Jean de Florette et Manon des Sources au côté de Daniel Auteuil …
Mais Yves Montand n’en oublie pas pour autant le music-hall. Cette activité le fait triompher sur toute la planète, de Moscou en 1956 à Broadway en 1959. En ces temps de guerre froide, le communiste Yves Montand commence doucement mais sûrement à douter de l’intérêt de faire la queue à la boulangerie pendant trois heures par -20°C surtout pour systématiquement terminer avec des endives. Montand va alors trouver un moyen particulièrement efficace pour se réchauffer, Marylin Monroe, même si depuis 1951, il était uni à Simone Signoret. Cette dernière déclare alors : « Moi qui pensait avoir tout vu avec les blocs de l’Est, voilà maintenant qu’il agite une bombe de l’ouest. » En réaction, elle sombre dans la vodka ce qui explique d’ailleurs par la suite son côté un tantinet bouffi façon Laurent.
En 1985, quand Simone Signoret décède de manière expéditive, Montand en a très gros sur la patate comme dirait Robert. Il se remarie avec une jeunette en 1988 qui lui donnera son seul et unique enfant, Valentin. Après sa mort, on cherchera à lui en attribuer au moins un autre puisque son corps sera exhumé pour bien valider le fait que Aurore Drossard n’était pas la fille du Papy.



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